Bronchiolite, coqueluche : vacciner la future maman pour protéger son bébé
La bronchiolite et la coqueluche peuvent être graves chez le nourrisson s’il contracte ces infections avant qu’il puisse être vacciné...
Aujourd’hui, les autorités de santé recommandent aux femmes
enceintes de se faire vacciner pour protéger leur enfant de ces infections
dès la naissance. Chaque année en France, près de 30 % des
bébés sont atteints d’une bronchiolite due au virus respiratoire syncytial
(VRS), infection qui peut prendre une forme sévère. Pour protéger au mieux les nourrissons,
deux options sont aujourd’hui proposées : que le nouveau-né bénéficie d’un
traitement préventif à base d’anticorps monoclonaux avant même la sortie de la
maternité, ou que la future mère se fasse vacciner contre le VRS au 8ème
mois de grossesse, entre septembre et janvier. Elles ont chacune ont leurs
avantages et inconvénients : parlez-en à votre médecin.
Par le placenta, la future maman
transmet des anticorps au bébé
De même, la vaccination contre la
coqueluche vise en premier lieu à réduire le risque de forme grave chez les
nouveau-nés et les nourrissons, trop petits pour être vaccinés eux-mêmes. En
effet, la plupart des décès liés à la coqueluche survient chez les enfants de
moins de 3 mois. Or, les bébés sont contaminés dans les 2/3 des cas par leurs
parents. La vaccination contre la coqueluche est donc également
recommandée aux femmes enceintes à partir du 2ème trimestre, même déjà
vaccinées avant la grossesse.
Dans les deux cas, la vaccination permet
à la future maman de transmettre au fœtus des anticorps qui protègeront le bébé
dès la naissance. De plus, la jeune maman vaccinée ne contractera pas ces
infections après l’accouchement, ce qui évitera la contamination du bébé. La
vaccination pendant la grossesse procure donc à l’enfant une protection renforcée
durant ses premiers mois de vie.