Modérer sa consommation d’alcool : les bénéfices santé
Les personnes dépendantes à l’alcool ne peuvent ou ne souhaitent pas toutes s’engager dans une démarche d’abstinence...
Chez
elles, la réduction de la consommation d’alcool et le contrôle d’une
consommation modérée sont considérés comme une alternative à la sobriété certainement
bénéfique à la santé.
Un meilleur sommeil, une plus grande
énergie quotidienne, une perte de poids, une plus belle peau et une meilleure
concentration… Telles sont les améliorations rapides et aisément mesurables pour
la forme rapportés par des personnes ayant réduit leur consommation, selon une
enquête réalisée à l’occasion du « Dry January » (mois sans alcool) en
France. Des bénéfices pour la santé sont également été scientifiquement
prouvés. Des verres en moins, et ça va déjà
mieux : c’est prouvé
Des études suggèrent que par rapport à
la poursuite d’une consommation élevée d’alcool, la réduction de la
consommation améliore les performances cognitives : mémoire, prise de
décision, apprentissage, etc. Elle diminue également les risques d’accidents et
de blessures, de problèmes de santé mentale et de pathologies physiques graves :
cancers, maladies du foie, accidents cardiovasculaires… Une publication
scientifique de 2024 portant sur plus de 21 000 personnes ayant une forte
consommation d'alcool (plus de 4 verres par jour chez les hommes, 3 chez les
femmes) révèle notamment que la réduction à un niveau léger à modéré (1 à 2
verres par jour par exemple) a été associée à une diminution de 23 % du risque
d'accidents vasculaires cérébraux ou de crise cardiaque.
Pour freiner sa consommation d’alcool, un
accompagnement par un professionnel de santé comme un addictologue se révèle précieux.
Des conseils quotidiens peuvent toutefois être donnés à titre indicatif :
se fixer un objectif raisonnable et s’y tenir (nombre de verres par jour,
période de la journée ou la semaine sans alcool), s’adonner à des activités
plaisantes « sans alcool », boire lentement les verres d’alcool,
alterner boissons alcoolisées et non-alcoolisées, manger en même temps que la
consommation d’alcool et boire beaucoup d’eau.